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A.O.C. Châteauneuf-du-Pape rouge: Domaine de la Vieille Julienne "Les Trois Sources", 2011 - 16/20.

20 Novembre 2016, 18:41 Vallée du Rhône Châteauneuf-du-Pape Domaine la Vieille Julienne

A.O.C. Châteauneuf-du-Pape rouge: Domaine de la Vieille Julienne "Les Trois Sources", 2011 - 16/20.

Observations: le 20 Novembre 2016, plus de 3heures 30 minutes après ouverture sans passage en carafe.

 

 

 

 


Nez:

 

 


Un nez typique d'une Grenache ensoleillée. Pas forcément ma tasse de thé initialement car l'aromatique s'oriente un olfactif puissant et dense au détriment d'une certaine élégance et fraicheur. Le fruit ne saute pas aux yeux de prime. On retrouve des notes intenses de cuir, de cannelle, de muscade, de pain d'épice, de chair brûlée et de réglisse. Le fruit rouge plus mesuré, lourd, dense et bien mûr enrobe et alourdit un profil sudiste tout en évitant cette récurrente sucrosité rédhibitoire. Un profil aromatique qui invite à la table et un plat à la mesure de son terroir de préférence.  


Au second nez, les senteurs deviennent plus vivantes et vibrantes. Le fruit ressurgit toujours aussi large et puissant mais dégage une gourmandise inattendue sans pleinement réussir a chasser les senteurs plus chaudes (réglisse, épices orientales et chair brûlée) évoquées plus haut. L'intensité et la persistance olfactives sont plutôt bonnes.

 

 

 

 

 


Bouche:

 

 

 

L'attaque est d'abord droite et fraiche. Secondairement, le vin est certes ample mais à l'amplitude délicate, à la peau tout aussi délicate qui rend la matière immédiatement  gouteuse de part son fruit rouge frais, gouteux et finement épicé. Le fruit noir imbibé de réglisse et de camphre saupoudre le nectar de manière sporadique. Le tannin est ultra fin et millimétré tandis que le bois ne transpire a aucun moment dans cette dégustation.

 

Le corps de bouche continue son bonhomme de chemin. Elégant, frais et racé tels sont les mots qui me viennent à l'esprit et qui me viennent (que trop rarement pour juger une Grenache de la Vallée du Rhône méridionale). Le fruit mûr, comme il se doit, inonde sans noyer une matière du sud au fruit noir marbré qui file droit se délestant de tout élevage alourdissant. L'intensité et la persistance gustatives sont bonnes.

 

Une fin de bouche qui finit précise sur un jus finement salin et brûlant. Des saveurs d'amande amère s'imprègnent une fois le vin englouti.

 

 


16/20

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