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A.O.C. Canon-Fronsac: Château Lariveau, 2012 - 14/20.

14 Novembre 2016, 15:30 Bordeaux Canon-Fronsac Château Lariveau

A.O.C. Canon-Fronsac: Château Lariveau, 2012 - 14/20.

Observations: le 14 Novembre 2016, plus de 3 heures après ouverture sans passage en carafe.

 

 

 

 


Nez:

 

 


Un nez qui ne fait pas si Bordeaux que cela. D'emblée, c'est la qualité de l'élevage qui me saute aux yeux par des touches cacaotées et torréfiées. On sent que le vigneron a soigné cette étape décisive et a pris le temps; le tout apportant une certaine profondeur au vin. Le fruit n'est pas loin mais sans jouer dans le registre de la simple flatterie. Quelques senteurs de fraise écrasée, de cerise au chocolat accompagnées de balsamique et d'un soupçon d'épices orientales. Au réchauffement, le nez perd en lisibilité et l'alcool agit et détruit les subtiles senteurs.


Au second nez, les odeurs virent du tout au tout. Le délicat a fait place à une forme de rusticité pas déplaisante pour autant. On fait table rase du premier nez et le clou de girofle, le poivre blanc, le cuir et l'eucalyptus ont profité du champ libre pour faire main basse. L'intensité et la persistance olfactives sont presque bonnes.

 

 

 

 

Bouche:

 

 

 

L'attaque est modérément ample. Déception car la concentration est dans la même mesure. La perception du bois est un peu plus notable mais n'entame en rien le plaisir pris. Les saveurs de fruits noirs et à noyau sont plus imposants que le ressenti du bois qui se fond dans cette masse pas si massive que cela en l'occurrence. Une bouche simple et immédiate.

 

Le corps de bouche suit la même lancée. La matière, sans retenue aucune, déroule sa masse très souple. La perception de l'élevage se fait moindre et met en évidence le contour fin et élégant du vin. Cependant, je ne puis m'empêcher de reprocher à ce vin,  son corps  si modeste et trop frêle ou la complexité n'est pas forcément de mise. Un décalage existe entre un élevage ambitieux, réussi et une bouche trop modeste et petit bras. L'intensité et la persistance gustatives sont correctes.

 

Une fin de bouche sur un bois à peine ressenti mais à la matière courte. Intense sur une fine amertume et salinité qui perdurent un certain moment. Il semblait difficile d'obtenir davantage en observant la modeste concentration de ce vin mais cette étape transcende un peu une dégustation jusque-là trop pépère.

 


14/20

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