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A.O.C. Saint-Georges-Saint-Emilion: Château Tour du Pas Saint-Georges, 2012 - 16/20.

21 Février 2017, 21:13 Bordeaux Saint-Georges-Saint-Emilion Château Tour du Pas Saint-Georges

A.O.C. Saint-Georges-Saint-Emilion: Château Tour du Pas Saint-Georges, 2012 - 16/20.

Observations: le 21 Février 2017, plus d’une heure après ouverture après un passage en carafe.

 

 

 

 

Nez:

 

 

Un nez qui respire le bois par des touches crémeuses et beurrées. Mais pas uniquement. Le nez ne rechigne pas à dévoiler une certaine profondeur inattendue. Les arômes sont encore un peu désordonnés autour d’un fruit noir très mur (mûre, myrtille & cassis) badigeonné finement de caramel mais le potentiel est là et le plaisir un désir pas si lointain à condition de patienter encore une petite paire d’années pour que tout se fonde.

A l'oxygénation, le nez prend une tournure plus gourmande. Le fruit devient rouge et plus encore éphémèrement séducteur le temps de quelques secondes avant de replonger dans un carcan boisé leste mais encore un peu outrancier avec ce petit côté mine de crayon qui n’apparaît pas au premier nez. L’intensité et la persistance olfactives sont correctes.

 

 

 

 

 

Bouche:

 

 

L’attaque est finement grasse mais surtout crayeuse et éclatante de fraîcheur. Pas tapageuse ou à l’artifice facile mais à la définition et aux contours parfaits ou rien ne dépasse, la matière justement concentrée épate par son harmonie générale dégagée. Le bois s’est tu et le tannin est taillé finement. Même le fruit noir gorgé a accepté un rôle secondaire pour que l’ensemble sonne juste.

 

Le corps de bouche s’affirme plus en largeur qu’en hauteur et plus encore en fraîcheur et douceur. Une matière d’une rare tendresse comparable à une caresse. Il y a indéniablement un bien habile vinificateur derrière ce jus. Le bois se fait plus présent mais ne peut gâcher un si aimable plaisir. Malgré une acidité relativement faible, le vin déroule aisance et sans aucune trace de déséquilibre gustatif. La juste concentration peut être une raison de cette équation réussie. L’intensité et la persistance gustatives sont vraiment bonnes.

 

Une fin de bouche qui finit sur un jus amer, crayeux, presque salin et asséchant. Rien de dérangeant. Au contraire, cette sensation revigorante apporte un peu de relief à un Merlot souvent trop timoré.

 

16/20

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