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A.O.C. Moulin-à-Vent: Domaine de Rochemure, 2011 - 14/20.

24 Février 2015, 19:00 Moulin-à-Vent Beaujolais Domaine de Rochemure

A.O.C. Moulin-à-Vent: Domaine de Rochemure, 2011 - 14/20.

Observations: le 24 Février 2015, plus de 2 heures après ouverture sans carafage.

 

Le Nez:

 

Nez ouvert, intense et brut ; des arômes synonymes d’élevages en fûts prédominent par des touches grillé, fumée, de cannelle et de pain d’épice. S’en suivent des arômes de fruits rouges noirs amples et de grenadine, pas des plus fins et élégants mais franchement mûrs frôlant par à-coups l’eau-de-vie. On n’est pas dans le registre aérien ou complexe mais dans un certain démonstratif épanoui.

 

Au second nez, les senteurs deviennent plus éclatantes mais aussi plus subtiles et profondes. S’ajoutent au registre des arômes de fruits rouges gourmands et goutus, des touches florales délicates et enivrantes. Le nez marqué par l’aubépine, la céréale finement dorée et le balsamique prend alors toute son envergure attendue pour un cru du Beaujolais. L’intensité et la persistance olfactives sont très correctes.

 

 

La Bouche:

 

 

Attaque fraiche, fruitée mais aussi poivrée et épicée. La matière n’est guère imposante mais s’avère onctueuse, pleine et savoureuse. Pas question de tannins et si peu de bois dans cette phase gustative.

 

Le corps de bouche est rond, fruité mais très vite aride de toute tension. Pourtant si présente à l’ouverture, l’acidité tant aimée nous a déposé un lapin rendant la structure un peu plus chaleureuse, ancrée sur l’élevage et déséquilibrée qu’elle ne l’était. En résulte un vin gorgé de fruit mais pâteux et pataud dans la structure. La température de service montant progressivement n’a certainement pas joué en cette faveur. L’intensité et la persistance gustatives sont correctes.

 

Une fin de bouche qui se termine un peu soudainement sur des saveurs de fruits rouges. Simple.

 

 

Plus:

 

Après oxygénation, un nez qui vaut franchement le détour.

 

 

 

 

Moins:

 

Un manque trop flagrant de fraicheur.

 

Une fin de bouche qui passe inaperçue.

 

 

 

14/20

 

Un Moulin-à-Vent qui me laisse sur ma faim. Le nez laisse apparaitre de belles choses. La complexité et la profondeur sont au rendez-vous si l’on veut bien se donner la peine de bien oxygéner le verre. La bouche m’apparait plus tristounette et presque décevante au vue de l’attente suscitée par l’examen olfactif. Du fruit et de l’onctuosité mais guère de tension pourtant si indispensable à l’équilibre gustatif. Une fin de bouche qui s’arrête un peu brutalement.

Un vin à boire clairement ou sur les toutes prochaines années. Le carafage ne semble pas indispensable.

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