Vin de France blanc: Domaine de l'Oubliée "Existe en Blanc", 2012 - 13/20.

Observations : le 4 Février 2014, plus d’une heure après ouverture avec carafage.

• Le nez :

Nez ouvert, rapidement expressif et élégant; les arômes empyreumatiques de beurre fondu, de caramel, noisette prédominent sur un fond floral. Les fruits exotiques, de pelures d’agrumes, de banane et de pommes au four (très fine sensation oxydative ?) s’amènent seulement dans un second temps. Quelques touches acidulées de çà et là agrément un nez olfactivement richement varié.

Au second nez, les senteurs de fleurs blanches inondent les nasaux de manière toujours aussi plaisante. L’intensité et la persistance olfactives sont correctes.

• La bouche :

Attaque très large mais relativement peu opulente et grasse. La tension est saline, nette, tranchée voir même agressive. Le fruit est d’ailleurs éclipsé par cette acidité initialement très marquée. A l’inverse de la question olfactive, le boisé ne semble nullement présent.

Le corps de bouche est pur, aiguisé et ciselé. L’acidité ne cesse de croitre pour arriver au point où celle-ci devient un peu rebutante. Il en résulte un déséquilibre entre une masse timide et une tension dévergondée. L’intensité et la persistance olfactives sont très correctes.

Une fin de bouche toujours aussi tendue sur les agrumes mais étonnament modérément amère.

• Moins:

Un nez gourmand et très varié ou le fruit se délivre progressivement

Plus:

• Une bouche en manque nette de gras.
• Une tension qui s’avère dérangeante.

13/20

Un Vin de France blanc de Loire un peu décevant après les commentaires positifs du caviste pourtant plein de bonnes références. Un nez qui après un carafage appuyé prend son envol. Une bouche trahissant la jeunesse de vignes récoltées. Une bouche délestée d’un élevage lourdaud mais bien trop agressive et hargneuse. Le manque patent d’une quelconque masse ou de gras accable encore plus le constat d’un équilibre gustatif.

Un vin à boire ou à garder 4 à 5 années. Un carafage est souhaitable pour pleinement profiter du fruit au détriment d’un boisé qui s’essouffle.