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Dégustations ibériques.

6 Février 2016, 10:45 Compte-rendu DG Viticultors Espagne Bodegas Jimenez-Landi Mas Doix Solà Clàssic Vinos Bodegas Marenas Ca N'Estruc Bodegas Escoda-Sanahuja

Dégustations ibériques.

 

D.O. Penedés blanc : DG Viticultors « Caligo Vi De Boira », 2006 – 17/20.

 

 

Un vin qui constitue une seconde belle surprise. Le nez est immédiatement expressif sur des saveurs explosives mais non saturantes de fruits jaunes, exotiques et de miel. La bouche est du même acabit au niveau de l’expressivité et de l’intensité. On retrouve à un près les mêmes saveurs que le nez exaltait. La matière est riche, dense, caressante bien qu’un peu huileuse. Le tout sans virer dans la lourdeur bien que vin doit afficher au compteur un taux de sucre résiduel important. Très très grosse gourmandise ! Un véritable bonbon ou plutôt une confiserie qu’on ne serait bien incapable de résister

 

 

 

 

 

D.O. Mentrida rouge : Bodegas Jimenez-Landi « Piélago », 2012 – 16/20.

 

 

J’ai fait confiance. Bien m’en a pris ! Voilà une bien belle découverte rappelant les belles Grenaches de chez Nin-Ortiz avec un fond chaleureux en plus. Le nez est d’emblée expressif  et profond sur des touches de chocolat à la cerise, de caramel, de moka, de fruits noirs juste mûrs. A l’oxygénation, le nez devient plus aérien et fin sur quelques touches fruits rouges fraiches en sus. La bouche est ample et délicate comme caressante. La matière veloutée est juste expressive comme il faut sans virer dans l’exubérance comme naturellement maitrisée par la pâte du vigneron sur son terroir. L’amertume s’exprime en milieu de bouche parfois brutale ou parfois allongeante pour la matière en fonction de la température de service. La fin de bouche est pleine, directe et relativement longue. Une gourmandise à haut coefficient de buvabilité qui ne manque pas de complexité s’il en fallait.

 

 

 

 

 

 

D.O.Q. Priorat rouge : Mas Doix « Salanques », 2012 – 15/20.

 

 

Un vin qui au départ ne cause pas beaucoup. Le réchauffement et un grand apport d’oxygène révèleront un nez plus séduisant. Fruits noirs et rouges, touches salines sous un boisé fondu ont la part belle. Une oxygénation prolongée ou un passage en carafe aurait certainement permis au vin de se révéler davantage. La bouche est pleine et dense. Le fruit est bien mûr mais pas racoleur, confit ou sur-expressif. A ce stade, le vin est équilibré mais ne se révèle pas marquant pour l’esprit. Rien ne vient titiller ou aiguiser ma curiosité à ce stade pour un des plus consensuels.

 

 

 

 

 

D.O.Q. Priorat rouge: Solà Clàssic Vinos « Solà Clàssic », 2012 – 14/20.

 

 

Le nez est dense, mûr et un peu monolithique sur des expressions fumées et lardées. La bouche est dense, riche et un peu musclée et opaque. La matière monte crescendo sur un tannin un peu rugueux et agrippant. Puis rapidement le vin tombe rapidement pour s’effacer aussi vite qu’il est venu. Un flacon un peu coup de poing mais trop limité et court.

 

 

 

 

 

Vin de Table rouge (Andalousie) : Bodegas Marenas « Casilla las Flores », 2014 – 14/20.

 

 

Un vin nature sur une réduction qui aura bien du mal à s’en aller. Rien n’y a fait. La bouche est plus avenante : délicatesse, finesse sur une expression aromatique du cépage plus que réservé et une concentration plus que moyenne ou les termes de tannins et de bois sont proscrits. Un vin facile et élégant mais qui manque de personnalité à mon gout. Initialement marquée, l’amertume s’atténue progressivement. Un vin très nature, fin et aérien mais diablement limité, simpliste et un peu creux.

 

 

 

 

 

D.O. Catalunya rouge: Ca N’Estruc « Idoia », 2012 – 10/20.

 

 

Un vin boisé à outrance. Pas flatteur mais tout juste racoleur pour les afficionados. Un corps un peu plus convenable mais là encore trop marqué par un élevage outrancier alors que la matière n’est guère opulente. Un vin qui ne sied du tout à mes gouts.

 

 

 

 

 

D.O. Conca de Barbera rouge : Bodegas Escoda-Sanahuja « Nas del Gegant », 2013 – 08/20.

 

 

Une seconde expérience sur ce domaine. Encore ratée. Ce sera une dernière pour moi. Le nez est sur une réduction tenace. J’ai beau avoir remué le verre dans tous les sens ; rien n’y a fait. Impossible de déceler autres choses que ces désagréables senteurs relatives à la réduction. La bouche est ronde, souple et facile. Aucune perception de bois, de tannin. Un vin qui finalement ne reflète absolument rien. Un ennui mortel totalement platonique au niveau des émotions. Pour ne rien arranger, la volatile et l’amertume sont rebutantes à souhait. Je n’aime pas clouer au pilori un vin et encore moins un domaine mais là on rentre dans la caricature des vins natures selon moi.

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